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CHAPITRE 5


Les systèmes évolutifs divins


1 – Les binômes


Comme nous venons de le dire, ce n’est pas parce que l’un est meilleur qu’il peut aller jusqu’à sortir seul de la tutelle de Satan, tandis que l’autre ne fait que se tenir à l’écart des droits de répression de cette tutelle, par un bon choix de sentiments dans leur nature originelle. Il en est ainsi parce que Dieu emploie chacun dans ce qui est le meilleur pour lui dans des binômes complémentaires l’un à l’autre, comme le sont l’homme et la femme, afin que par cette complémentarité, aucun ne se perde ou ne retourne en arrière, mais que chacun hérite d’une plus grande part de Christ en lui. Si le binôme peut être un couple, appelés tous deux à entrer en Canaan, celui qui n’est pas marié n’est pas mis de côté pour autant, car, quelque soit ce binôme, qu’il s’agisse d’une personne et de son église ou une personne et ses amis, Dieu fortifiera l’un et l’autre dans la vocation qu’il a placé devant chacun d’eux.

C’est donc par méconnaissance du sujet, que beaucoup se tiennent à l’écart de l’appel de Dieu, à avancer dans la réécriture de leur esprit et sentiments et à entrer progressivement dans la nature divine, mais ce n’est pas pour autant que Dieu veuille tous nous conduire en même temps à la découverte de sa nature.

C’est déjà en cela le premier miracle de Dieu, puisque nous en retrouvons la préfiguration dans cette partie de l’Ancien Testament, qu’est la sortie du désert, avant l’entrée du peuple de Dieu en Canaan. Les douze tribus n’y entrèrent pas toutes pour recevoir leur terre, car deux et demie d’entre elles, les tribus de Ruben et de Gad, ainsi que la demie tribu de Manassé, n’y entrèrent que par la participation de leurs hommes d’armes. Les familles de ces deux tribus et demie furent rapidement installées à l’est du Jourdain, comme il avait été décidé en Nombres 32 au travers des négociations avec Moïse, avant que leurs hommes en âge de se battre, participent à la conquête de Canaan au côté des autres tribus.

Après ce soutien temporaire, ces hommes retournèrent auprès de leurs propres familles, sur les terres dont ils venaient de prendre possession à l’est du Jourdain. Dieu ne laissa donc personne de côté, car ce n’était pas parce que les uns aient été meilleurs que les autres, qu’ils ne partagèrent pas tous la terre de Canaan, mais parce que Dieu voulait les utiliser différemment selon le meilleur d’eux-mêmes.

Moïse est l’exemple flagrant de celui qui conduisit le peuple hors d’Égypte, mais n’entra pas lui-même en Canaan. Ce n’est pas qu’il ne disposait pas d’un cœur selon Dieu que l’Éternel ne lui permit pas de passer le Jourdain, mais parce que toute l’immensité de l’œuvre dans laquelle Dieu l’utilisa requérait une structure mentale forte, construite sur un très bon équilibre charnel, qui serait devenu faiblesse de l’autre côté du Jourdain. C’est ainsi qu’en Nombres 14 nous retrouvons sa sincérité de cœur envers l’Éternel alors qu’en Nombres 20, nous retrouvons la faiblesse de sa nature, lorsqu’il  frappa le rocher de sa verge pour en faire sortir l’eau, alors que l’Éternel lui avait simplement demandé de donner l’ordre au rocher de produire cette eau, sa verge à la main.

A des yeux humains cela ne représente qu’une chose minime, presque une injustice ou au moins une intolérance de Dieu en rapport à l’immensité de l’œuvre accomplie au travers de lui. Cela démontre pourtant bien la petite faille qui se glisse invariablement en toute dimension originelle, même la mieux structurée sur des sentiments originaux, comme pouvait l’être Moïse. Nous ne nous étendrons donc pas sur l’erreur en elle-même, car elle conduit l’un d’une façon, alors qu’elle oriente l’autre à l’opposé à cause de l’imprécision de cette logique répressive.

C’est donc dans cette plus grande stabilité purement originelle, que Dieu laissa faire la partie de son peuple qui souhaitait s’installé à l’est du Jourdain. Celle-ci préfigure aujourd’hui le fait d’être sauvé par le pardon de ses péchés en Jésus-Christ et le bon choix de ses sentiments originels envers la parole de Dieu, sans pour autant être entré dans la réécriture de nature divine de son esprit dans son cerveau, qui correspond  alors à l’entrée en Canaan.

C’est là l’image que Dieu voulu laisser au travers des terres remises à son peuple de part et d’autre du Jourdain, puisque ce n’est qu’après l’entrée en Canaan et la circoncision des enfants d’Israël, que le « Chef des Armées de l’Éternel » se manifesta à Josué, pour lui faire savoir que la terre sur laquelle ils entraient était sainte.

C’est grâce à nos spécificités que Dieu peut aujourd’hui agir de même spirituellement, parce qu’il serait trop difficile pour certains de devoir s’aventurer dans la réécriture de leur esprit à la façon dont nous venons de le voir, d’autant plus si l’âge de la personne s’avance, comme ce fut le cas de Moïse. Un changement de mode de fonctionnement deviendrait souvent plus néfaste que favorable aux personnes concernées, du fait que leur construction originelle produit déjà des résultats équilibrés sans trop de failles, globalement proches des résultats que produirait la logique de nature divine en eux. Le fait de devoir changer de mode de fonctionnement conduirait ces gens à s’égarer, sans résultat probant, alors qu’elles excellent déjà dans le meilleur emploi possible de leurs sentiments charnels. Dieu emploie alors ces personnes pour aider les autres à se maintenir sur la bonne voie, dans leurs tâtonnements à combattre leur impureté originelle, sachant qu’à terme, les deux seront au bénéfice l’un de l’autre aux yeux de Dieu et rémunérés chacun selon leurs œuvres de foi, si l’un et l’autre persévère à suivre le Saint-Esprit.

A l’époque de l’entrée de son peuple en Canaan, il ne s’agissait pas d’une réécriture de l’esprit, puisque le Libérateur n’avait pas été donné, mais d’un travail de purification plus poussée de leur nature originelle, afin que nul n’emploie un mauvais sentiment envers la loi de l’Éternel pour leur entrée en terre sainte. Nous y retrouvons cependant la préfiguration du Nouveau Testament et les impératifs devant être respecter pour ouvrir à Jésus l’autorisation à réécrire notre esprit dans la nature divine. Il y a ceux que Dieu appelle donc à la réécriture de leur esprit et sentiments au travers de leur mise en pratique en Canaan, alors que ceux qui ont fait sortir le peuple d’Égypte restent dans le meilleur choix de sentiments de leur logique originelle, sans s’installer définitivement en terre sainte, bien qu’ils fassent tous deux partie du peuple de Dieu.

Ce n’est en effet qu’après le passage du Jourdain, que son peuple dut travailler à l’éradication des parts impures ayant été mises en évidence par la défaite de Aï, alors qu’elles avaient pris naissance à Jéricho, après l’effondrement de la muraille de cette ville. Il en est ainsi de nos murailles de raisonnements, qui nous protègent de nos erreurs par la peur qu’elles produisent en nous et dont Dieu veut nous libérer en Jésus-Christ, depuis qu’Il a payé à la Croix pour toute personne qui Lui fait confiance.

C’est donc l’ensemble du peuple de Dieu qui est appelé aujourd’hui à participer à la sortie de la tutelle de Satan par sa conquête de Canaan, même si certains d’entre eux ne sont appelés qu’à combattre pour l’établissement des autres et ne sont pas forcément appelés à s’y établir par un travail identique sur eux-mêmes. Dans un premier temps chacun retourne sur sa terre une fois sa tâche accomplie, mais cela ne veut pas dire qu’il ne peut y avoir inversion des rôles, comme nous allons le développer dans les prochains paragraphes. Un peu comme le font des alpinistes, Dieu s’est toujours servi du plus affermi sur le bon emploi de ses sentiments charnels, pour « assurer » celui qui doit mener le combat contre l’impureté originelle en lui et découvrir la nature divine que ni l’un ni l’autre ne possède encore à ce moment. Comme les alpinistes savent inverser les rôles, afin que les deux atteignent le sommet dans la nature divine, Dieu veut faire de même, mais dans une seule étape en sont temps, et non pas par de multiples relais, selon la longueur de corde utilisée par ces alpinistes.

C’est ce que nous retrouvons aujourd’hui au travers de nos complémentarités dans ces binômes que Dieu forme pour utiliser chacun dans la vocation qui lui convient le mieux, selon sa propre structure psychologique et spirituelle. Chacun est donc appelé par Dieu à travailler à sa terre promise, par sa responsabilité de répondre favorablement à l’appel de Dieu, mais pas pour autant à forcer la porte par lui-même à son entrée en Canaan. Si celui qui est employé par Dieu à « assurer » l’autre n’est pas appelé à vivre à ses côtés en Canaan, les deux se séparerons au moment choisi par Dieu, alors que s’ils sont appelés tous deux à entrer en Canaan, les rôles s’inverseront d’eux-mêmes, conduits par le Saint-Esprit en chacun des deux.

Il en est ainsi, parce que Dieu ne veut pas disperser ses valeurs, en nous faisant tous avancer en même temps, dans la découverte de l’inconnu de sa nature. Nous serions nous-mêmes, souvent tentés d’avancer bras dessus bras dessous, dans des élans de cœur liés à nos aspirations de paix et d’enthousiasme, mais parfois également à cause de nos convoitises à être meilleur que l’autre devant Dieu. C’est donc dans sa sagesse que Dieu appel à entrer en Canaan, chacun à son tour, mais qu’Il fait participer les deux dans une persévérance à mener le bon combat chacun dans sa spécificité. L’un, celui qui assure, va ainsi devoir « savoir », alors que l’autre va devoir « découvrir », comme nous l’avons mis en évidence dans le précédent chapitre.

Si Dieu n’agissait pas ainsi, ce serait prendre le risque que nous nous perdions tous loin de sa parole et des valeurs de notre génétique, dans des égarements de tous ordres, ou des rigueurs excessives et non dans la liberté de faire sa volonté. C’est pourquoi Dieu conforte une base la plus saine possible originellement, avant de faire avancer l’autre préalablement assujettie sur ses bases, dans une réelle découverte de sa sainteté librement vécue.

Comme nous l’avons déjà évoqué dans la fin du chapitre précédent, c’est donc avec un regard global, que Dieu regarde tout autant à la personne elle-même qu’à son entourage immédiat, car c’est l’ensemble du binôme qui Lui permet d’ouvrir la porte à la réécriture de l’esprit dans la nature divine, qui correspond à l’entrée en terre promise.

À quelque niveau que cela soit, tout système évolutif mis en place par Dieu fonctionne ainsi, que ce soit dans l’infiniment petit comme dans l’infiniment grand. C’est ce que Dieu établit dans notre cerveau par une première structure émotionnelle, qu’est l’esprit à l’état fœtal, avant d’en affiner l’impact par l’apprentissage de l’enfance jusqu’à l’adolescence, par les sentiments étayés sur l’esprit dans une meilleure adaptabilité au contexte.

Sur cette complémentarité aujourd’hui, le Saint-Esprit veut conduire l’un à servir de point d’ancrage à l’autre, grâce au meilleur choix de ses sentiments dans leur nature originelle en rapport à la loi divine, tandis que cet autre est utilisé dans la sortie de la tutelle de Satan, en menant le combat contre cette même nature originelle, grâce à sa meilleure adaptabilité.

Ce n’est pas dans un favoritisme que Dieu agit ainsi, car les deux bénéficient de la couverture du Sang de Jésus, à cause de leur propre dimension charnelle, mais personne n’est réellement meilleur que l’autre dans cette nature originelle et personne n’est à condamner en Jésus-Christ. L’important est donc de savoir se laisser conduire en toute vérité et sincérité de cœur, dans la vocation dans laquelle le Saint-Esprit veut nous utiliser individuellement et en groupe et non d’échafauder notre vie par nous-mêmes sur les désirs que l’ennemi de nos âmes à placé dans nos imaginations. L’un restera ainsi dans un simple choix de bons sentiments charnels, et sera même affermi par le Saint-Esprit sur cette base, pour tenir ferme contre les erreurs d’orientation de l’autre, tandis que cet autre sera progressivement conduit vers la réécriture de son esprit après de nombreux tâtonnements. Il sera lui-même soutenu par le Saint-Esprit dans son propre mode de fonctionnement, qui le conduira dans la découverte de la nature divine en lui, ce qui revient à faire jouer une même mélodie, par des instruments différents. Nous en retrouvons l’opposé lorsque c’est notre nature originelle qui conduit à la sanctification, car plutôt que de jouer une même mélodie, chaque instrument tente de conduire l’autre à produire le même son que lui-même, malgré leur différence. C’est pourquoi nous retrouvons tant de condamnations et de guerres, que ce soit entre peuples, entre églises ou dans les couples chrétiens.

Personne ne doit culpabiliser de son rôle, pas plus que condamner l’autre à cause de son emploi différent, car le temps venu, soit les rôles s’inverseront s’ils étaient tous deux appelés à entrer en Canaan, soit l’un restera en Canaan tandis que l’autre retournera chez lui à l’est du Jourdain.

Celui qui a l’impression de rester en arrière, à cause de l’objectif que Dieu lui a confié d’assurer celui qui avance, ne se rend pas nécessairement compte qu’il est tout aussi indispensable pour atteindre le but final placé devant eux par Dieu. C’est pourquoi le fils ainé, dans la parabole du fils prodigue va jusqu’à s’en prendre à son père, des « injustices » que celui-ci lui donne l’impression de faire et que certains vont jusqu’à se détourner des voies divines, par incompréhension de leur vocation. Sans ce rôle essentiel de sentinelle, qu’il rempli alors devant Dieu, l’autre s’installerait dans ses désirs charnels et non la volonté divine, comme il arrive invariablement à tout système non appelé par Dieu à sortir de la tutelle de Satan et qui recherche la « liberté » dans des valeurs humanistes de leur nature originelle.

Dans cet appel de Dieu à travailler conjointement en Canaan, les deux ont tout autant d’importance aux yeux de Dieu qui les aime d’un même amour. Celui qui aura reçu la couronne dans l’Église de Philadelphie, devra donc ne pas se croire meilleur que celui resté sagement dans le choix de bons sentiments encore « charnels », car ce serait là le piège d’orgueil que l’ennemi de nos âmes lui aurait tendu afin de lui voler sa couronne.

C’est pourquoi il est important de revenir sur le mot charnel qui est souvent utilisé de façon péjorative dans les milieux spirituels, car si l’équilibre charnel n’est pas le meilleur de ce que Dieu veut apporté à un être humain, c’est cependant le bon respect de cette dimension qui permet à Jésus de lui apporter ce meilleur.

Nous pouvons d’ailleurs remarquer que celui qui fut à l’origine de la défaite de Aï en la personne de Acan, ne faisait pas partie des tribus de Ruben, Gad ou Manassé, mais de la tribu de Judas qui avait pourtant comme représentant Caleb, utilisé par Dieu comme élément déclencheur de la prise de possession de Canaan.

Nombreux sont ceux qui sont appelés à franchir le Jourdain, car ce franchissement correspond à la réelle vocation de Christ, de nous sortir de notre logique sous tutelle déjà sur cette terre, mais ce n’est pas pour autant que chacun s’y sera avancé consciemment. Beaucoup se seront eux-mêmes trouvés en partie réécrits à leur insu, sans jamais en avoir pris conscience eux-mêmes, autrement que par leur attachement aux règles divines. De nombreux autres ne s’y seront pas aventurés, par incompréhension des objectifs placés devant eux par Dieu ou par un manque de foi à donner raison à ce qu’ils n’allaient pas comprendre. Ils seront alors restés dans un choix de sentiments charnels mal adaptés à la parole de Dieu, ce qui les aura souvent conduits à lutter contre la chair et le sang et à se battre contre l’autre partie de leur binôme que Dieu avait pourtant placé comme une protection contre eux-mêmes. C’est aussi pourquoi le couple chrétien n’est pas protégé des conflits, mais est appelé encore plus qu’un autre à bien les gérer, pour pouvoir faire la volonté divine, comme nous allons le voir maintenant.